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  • c'était il y a un mois et demi... nous étions mon kunu et moi dans la big apple!

    trooooooooooop bien!


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  • Je conduis cette fois-ci et je demande à kunu de tout le temps vérifier si la fumée réapparaît. Du coup, elle est constamment en train de baisser sa fenêtre pour mieux voir, car la pluie qui tambourine est si forte qu'elle empêche de voir avec le rétroviseur du passager. On passe la frontière : ça y est ! on est en Italie, on a monté ce maudit Col ! Pas de douanes, aucune vérification n'est faite sur notre. Nous serons toujours arrivées au moins jusqu'en Italie !...

    Dans la descente du Col, côté italien, kunu casse la fenêtre !!! Impossible de la remonter, le mécanisme tourne dans le vide ! Il ferait soleil, ça pourrait attendre, mais là, non ! il pleut à torrents !!! Le kunu se prend toute l'averse sur le visage et la moitié du corps...Elle frôle la crise de nerfs et les pleurs de rage, je crois bien.

    On nous conseille de descendre jusqu'à Suza pour trouver un garagiste, mais la chance toujours de notre côté depuis le départ en décide autrement : gros embouteillage dans les lacets interminables qui nous y mènent ! Bon. Je m'y colle : on change de conducteur, et je mets le nez dans le mécanisme de la manette. Finalement, il fallait juste revisser la visse de la manette : y avait du jeu !

    Les affaires reprennent ! Allez ! Hauts les cœurs !


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  • Départ matinal le mardi 2 août, à 8h45, sans petit déj' dans le bidon, têtes dans le cul, et même pas brossées les quenottes ! eh oui ! c'est roots ! En plus, en enlevant les pare-soleil on se rend compte qu'effectivement, vu le bruit sur la tôle toute la nuit, il pleut à verse. Et c'est comme ça, depuis notre arrivée à Modane la veille. Géniales ces vacances ! Elles commencent vraiment bien.

    On décide prudemment de faire la montée du Col par étapes. Quelque 30 kilomètres pour atteindre les 2084 mètres, 'vaut mieux ménager notre monture... On s'arrête prendre un semblant de petit déj' à Lanslebourg, et là, on en profite pour acheter une carte routière d'Italie (ouh ! l'éclair de lucidité qui nous a traversé... ! Elle nous fut bien utile par la suite).

    Le camion semble tenir la route, nous sommes rassurées, sauf... qu'à 10h20 : rien ne va plus ! Fumée noire à foisons ! Alors que nous n'avions plus que 5 km de ce p.... de col de m.... ! On se stationne sur le côté, bien contraintes de faire une pause pour que le moteur refroidisse. Si seulement il faisait beau, mais non ! la pluie va tambour-battant ! Une horreur ! De dépit, on se fait un thé, blotties l'une contre l'autre. On attend trois-quart d'heures, puis comme il faut bien repartir un jour, on décolle.

    5 km à serrer les fesses en espérant ne pas revivre une surchauffe durant la montée.


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  • Ca y est; nous sommes revenues de nos périples sarde et corse. On a mis quelque 4000 kilomètres en plus dans le compteur de notre camion, lequel nous aura donné bien des sueurs froides à force de faire des coups tordus...

    La descente jusqu' à Livourne, en Italie, pour prendre le bateau fut périlleuse avec moults rebondissements. Au départ, esprit vacances oblige, on a privilégié les nationales, en évitant soigneusement l'autoroute. Tout s'est passé joyeusement jusqu'à Chambéry. Là, le moral a commencé à descendre au fond des chaussettes.

    Lundi 1er août, nous avons subi un embouteillage en pleine montée à l'entrée du tunnel du chat qui a été fatal au camion. Nous avons été obligées de nous arrêter sur bas côté au vue de la fumée noire qui jaillissait du moteur (situait à l'arrière). Panique à bord, on se voyait déjà appeler une assistance et ramenées en Normandie: finies les vacances!!!

    Heureusement un gentil monsieur a plongé son nez dans le moteur, en nous expliquant que le camion subissait une grosse surchauffe et que la fuite n'était rien d'autre que le liquide de refroidissement qui s'échappait à cause d'une forte pression. Il n'y avait donc aucun problème mécanique, il suffisait de prendre notre mal en patience et d'attendre que le moteur refroidisse gentiment.

    On a donc attendu 1h30, profitant de cette pause imprévue pour manger un morceau. A 20h30, nous sommes reparties, toujours sur le qui-vive et aux aguets, surveillant avec une attention fébrile la bouche d'aération à l'arrière du camion à l'aide des rétros.

    Là, après mûre réflexion, nous avons opté pour le Tunnel de Fréjus, en se disant qu'il fallait éviter au camion le maximum de montées en montagne. Mais...nous devions être les seules dindes à ne pas savoir que le Tunnel de Fréjus était fermé! Arrivée à Modane à 22h30, complètement exténuées et anxieuses à l'idée de devoir monter le Col du Cenis (2084 m) le lendemain, faute de pouvoir emprunter le tunnel!

     


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